Tami Ichino
Nodal lines
06 12 20 - 23 01 21
Vernissage dimanche 6 décembre de 10h à 17h
Exposition du 9 au 19 décembre 2020 et du 13 au 23 janvier 2021
Me-sa 15h-18h et sur rdv +41 79 309 37 00
Les jeudis 10 et 17 décembre ouverture jusqu'à 21h
Adepte très tôt du décloisonnement des disciplines, Tami Ichino a régulièrement présenté ensemble des pièces issues de différents médiums.
Depuis quelques années, son travail s’oriente vers une recherche en lien avec la perception visuelle et sa relation à d’autres sens, en particulier l’ouie.
Dans cette optique, elle a élaboré une technique qui déploie une sensation vibratoire. A l’instar d’une composition pixelisée, ses surfaces picturales sont constituées de minuscules parcelles de couleurs qui se côtoient, presque imperceptiblement. Ce tissu de peinture donne une profondeur palpitante à ses motifs délicats - plantes, coquillages, noeuds. Autant d’éléments familiers, qui, suspendus dans la densité de ses aplats tramés, dégagent un aspect irréel par leur isolement de tout contexte, affleurant le symbolique.
Le langage de Tami Ichino se situe entre une ornementation traditionnelle japonaise et un réalisme occidental. Sur le thème du noeud, l’artiste assemble dans «Nodal lines» ses dernières créations de la série «Lier» avec un choix d’oeuvres issues de sa précédente exposition personnelle «Silent vibration» présentée en 2018 à Genève (galerie Gowen Contemporary). Cette démarche reflète son désir de créer des liens entre différents travaux qui tous semblent fixer l’éphémère en de fragiles compositions, tout en réécrivant la phrase ou la mélodie d’une autre manière.
Vibration_14 est un imprimé sur carré de soie et coton, édité par la galerie davel 14 à cette occasion (éd. davel 14 n°52, décembre 2020).
Née à Fukuoka (Japon) en 1978, Ichino Tami vit et travaille actuellement à Genève.
Depuis 1997 en Europe, elle suit une formation artistique après avoir appris le français. Diplômée en 2004 des Beaux-Arts de Genève (ESBA), elle installe son atelier à la fonderie Kugler à Genève et présente sa première exposition solo en galerie à
davel 14 (Cully-CH) en 2005. Lauréate à deux reprises du prix Kiefer Hablitzel (2007, 2008), elle recoit une bourse pour la Cité International des Arts à Paris (2007) et gagne la Bourse Alice Bailly (2015). Son travail a rejoint de nombreuses collections publiques et privées. Il a été présenté principalement à Genève pour ses expositions personnelles et dans toute la Suisse comme internationnalement en collectif.
De nombreuses publications ont agrémenté son travail tout au long de sa carrière. La dernière (décembre 2019) est disponible à la galerie:
Tami Ichino «Ondes» Karine Tissot éd. (L’APAGE + art&fiction)
www.tamiichino.net